Montpellier, Berceau oublié de la parfumerie

UNE TRADITION Méconnue,

Je suis Montpelliéraine depuis 1987 avec d’abord l’implantation des sociétés familiales puis définitivement domiciliée depuis 2003, donc je tenais à rétablir une vérité oubliée en rapport avec mon secteur d’activité : la Parfumerie…

Lorsque l’on évoque l’histoire de la parfumerie française, la ville de Grasse vient immédiatement à l’esprit. Cependant, bien avant que cette dernière ne devienne la capitale mondiale du parfum, Montpellier s’imposait déjà comme un haut lieu de la parfumerie et de la distillation de plantes aromatiques.

J’ai d’ailleurs de lointains souvenirs de mes parents m’emmener régulièrement dans une boutique d’apothicaire rue de l’Aiguillerie et me promener dans des vergers et des champs de plantes aromatiques et médicinales dans la vallée de l’Hérault, les Garrigues du Pic St Loup, ainsi que le plateau du Larzac avec ses extractions d’huiles essentielles.

Figurez-vous que dès le Moyen Âge, Montpellier était reconnue pour son expertise en botanique et en médecine. Son université, fondée en 1220, était l’une des plus prestigieuses d’Europe. La ville était également un important centre de commerce, où les épices, les herbes et les essences venues d’Orient transitaient avant d’être transformées par les apothicaires locaux.

Ces fameux apothicaires montpelliérains étaient des pionniers dans l’art de la distillation. Dès le XIIIe siècle, ils maîtrisaient les techniques d’extraction des huiles essentielles et fabriquaient des eaux parfumées à base de plantes comme la lavande, la sauge, le romarin et le myrte.

C’est notamment à Montpellier que fut développée l’Eau de la Reine de Hongrie, une des premières eaux de toilette alcoolisées de l’histoire, célèbre dans toute l’Europe au XIVe siècle.

Grâce à son climat méditerranéen propice à la culture des plantes aromatiques et à l’influence des échanges avec l’Espagne et l’Italie, Montpellier devint un centre de savoir-faire en parfumerie bien avant Grasse.

Si Montpellier a été un précurseur, dès le XVIe siècle, Grasse était déjà réputée pour son industrie du cuir, notamment la ganterie. Or, le cuir ayant une forte odeur, les gantiers commencèrent à le parfumer, créant ainsi une nouvelle industrie florissante.

Sous l’impulsion de Louis XIV et de Versailles, la demande en parfums explosa. Grasse, avec son climat idéal pour la culture du jasmin, de la rose et de la fleur d’oranger, attira progressivement les parfumeurs.

Montpellier, malgré son riche héritage, perdit peu à peu son statut de capitale du parfum. Son rôle se concentra davantage sur la recherche scientifique et pharmaceutique.

Aujourd’hui, Montpellier conserve néanmoins une trace de son passé olfactif. Des laboratoires, des chercheurs et des passionnés de parfumerie perpétuent ce savoir-faire ancestral.

L’histoire de la parfumerie montpelliéraine, bien que méconnue, reste un témoignage fascinant de l’évolution de cet art en France.

Je suis Montpelliéraine et Créatrice olfactive

LA MAISON VOLANJARA à Montpellier

Nos Villes d’enfances, d’ados, d’adultes, de parents, d’amis, de familles, de vie tout simplement… et de livraisons personnalisées Volanjara…

  1. Aniane

  2. Aumelas

  3. Bouzigues

  4. Canet

  5. Castelnau-Le-Lez

  6. Clapiers

  7. Clermont-L’Hérault

  8. Cournonterral

  9. Fabrègues

  10. Gigean

  11. Gignac

  12. Grabels

  13. Jacou

  14. Juvignac

  15. La Boissière

  16. La Grande Motte

  17. Lattes

  18. Lavérune

  19. Le Crès

  20. Les Matelles

  21. Lodève

  22. Marseillan

  23. Mauguio-Carnon

  24. Mèze

  25. Mireval

  26. Montarnaud

  27. Montferrier sur Lez

  28. Montpellier

  29. Palavas-Les-Flots

  30. Pérols

  31. Pignan

  32. Prades Le Lez

  33. Saint André de Sangonis

  34. Saint Aunès

  35. Saint Georges d’Orques

  36. Saint Gély du Fesc

  37. Saint Guilhem le Désert

  38. Saint Jean de Védas

  39. Saint Mathieu de Tréviers

  40. Saussan

  41. Sète

  42. Vacquières

  43. Villeneuve Lès Maguelone

Héraultaise depuis 1987,